Henri Tsiang vous propose de découvrir une pratique
gestuelle et mentale originale et inédite
Elle est basée sur des exercices de Qi Gong dont les bienfaits sont connus et décrits dans des milliers de sites, et de façon plus générales sur les savoirs traditionnels chinois d'énergétiques et de santé.
Elle est complétée par l'apport des connaissances contemporaines sur les Sciences de la vie, en particulier les neurosciences.
Cette double approche permet de développer des pratiques corporelles et mentales originales par la combinaison de deux domaines qui, a priori, n'ont pas vocation à se rencontrer.
Participant à des coopérations scientifiques et médicales avec les institutions chinoises, j’ai eu l’occasion d’observer la présence simultanée de deux formes de médecines qui, loin d’être en opposition, coexistent et sont utilement complémentaires.
La médecine chinoise s’appuie sur des concepts qui ne reposent pas sur les bases rationnelles et scientifiques reconnues en Occident. Ces concepts d’une grande complexité sont issus de l’observation empirique de leurs effets sur la santé des hommes. Ils sont principalement basés sur l’existence d’une énergie, le Qi, circulant à travers des méridiens.
C’est l’accumulation de plusieurs milliers d’années d’observation et d’expérimentation que l’on retrouve aujourd’hui dans la médecine chinoise. Cette médecine n’est pas basée sur des raisonnements rationnels ni sur des croyances, mais sur la vérification de son efficacité, illustrant le pragmatisme des médecins chinois.
D'un autre côté, le développement des techniques d'imagerie médicale et d'enregistrement non invasif des activités électriques du cerveau depuis les dernières décennies ont bouleversé les connaissances sur son fonctionnement. Les connaissances en neurosciences permettent aujourd'hui de porter un nouveau regard sur les concepts en arts énergétiques développés depuis des siècles par les médecins taoïstes.
Ce petit pas vers mes racines m’a réconcilié avec les valeurs chinoises, le confucianisme, le bouddhisme, mais surtout le taoïsme dont l’influence sur la médecine chinoise a été déterminante. C’est ainsi que j’ai porté un regard nouveau sur la culture chinoise dont je suis issu, celle dont mes parents m’ont communiqué l’essentiel sans jamais m’en avoir parlé.
J’ai compris alors le rôle fondamental que le taoïsme a joué dans la relation de l’homme à la nature, sans pour autant aborder la question de la religion. Il a largement participé à la vision sur l’unicité du couple esprit/corps dont le concept commence à prendre place dans les pays occidentaux.
J’ai appris à quel point les exercices de Qi Gong relient ces deux entités dans une indissoluble continuité. Au-delà des gestes visibles provenant des mouvements du corps, s’élabore une alchimie subtile interne qui ouvre à une autre dimension dans la compréhension holistique de l’humain.
Pour en savoir plus
- Consulter l'article "Neurosciences et Qi Gong"
- Consulter "Descartes au pays du Qi Gong"